Megan & Dylan

• Un jour peut-être, j'oserai tout te dire •

Midi. Cours de Maths avec une vieille prof sans autorité. Comme à mon habitude, comme j'étais au fond de la classe, je dessinais en rêvassant parfois, regardant par la fenêtre les oiseaux qui volaient. En cette saison froide, peu d'oiseaux étaient de sortie, me laissant donc dessiner sans distraction. J'aurais sûrement pu finir mon dessin si je n'avais pas été préoccupé pendant une heure de savoir si j'allais ou non aller voir le gars que j'aimais.

J'étais au lycée le plus réputé de Londres, j'avais une bonne moyenne. J'étais plutôt réservée, timide et pas trop sûre de moi. Je me préoccupais pas trop des garçons, j'étais plus dans ma musique et pourquoi pas, ma futur carrière de chanteuse. Beaucoup de monde savait que je faisais des vidéos sur Internet mais j'étais souvent mal à l'aise à l'idée d'en parler. Jusque là, je n'avais jamais vraiment été amoureuse d'un garçon. Quelques gars, par-ci par là, me prenant souvent pour une conne, j'avais laissé tomber l'amour. Seulement cette fois, j'étais à nouveau tombée amoureuse. Le seul problème, nous n'étions pas du même monde. Je ne pouvais pas espérer un jour parler à celui qui depuis un bon moment déjà, faisait battre mon cœur.

Dylan Sprouse. Oui, c'était lui que j'aimais. J'aimais tout chez lui; sa franchise, sa spontanéité, son humour, son langage, ses cheveux. Son look de beau gosse me faisait rêver. Sincèrement, quand on est en cours et qu'on imagine celui qu'on aime en train de vous embrasser chez lui, on commence sérieusement à douter de sa propre santé.

Alors que je rêvais, tout en dessinant un tigre, je sursautai en entendant le prof hurler. "MONSIEUR SPROUSE! AU FOND!". En panique, je regarde si il y a une autre place qu'à coté de moi. Le prof m'éclaircie direct: "A COTE DE MEGAN". VDM. Pourquoi il le met à coté de moi? Ça lui donne une occasion de voir que je suis trop timide et une occasion de plus pour se rendre compte que je ne serai jamais une fille pour lui.

Je lui souris, mal à l'aise, lorsqu'il se retourna pour voir où j'étais placée.

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• Un jour peut-être, j'oserai tout te dire •

Je ne pu échapper un petit rire lorsqu'il rétorqua à la prof qu'il n'était pas sourd. Sa manière de répondre laissait les profs sans voix. Comme d'habitude, la vieille n'insista pas, et laissa Dylan aller s'assoir à coté de moi. Il sortit des affaires inappropriées pour le cours mais après tout, des affaires restent des affaires! Je souris après avoir entendu son compliment à propos de mon tigre. Je le regardai lorsqu'il commenta mon attitude.

- Merci. Lui répondis-je dans un sourire. C'est pas que je m'en fous des cours, mais disons qu'on se fait chier dans le sien.

Je regardai alors le prof qui me fusillait du regard du fait que j'étais en train de parler. M'enfin bon, son regard n'effrayait personne et son autorité envers nous était inexistante. Malgré le fait que je ne faisais pas rager les profs comme le faisait si bien Dylan, j'aimais les voir péter les plombs. C'était assez drôle de voir que des ados peuvent faire gueuler des adultes.

La prof interrompit notre micro-conversation pour crier à mon nouveau voisin de ne pas me déranger. Je lâchai un soupire. Elle était un peu chiante quand même. Je me tournai alors vers Dylan.

- Laisse-la te crier dessus. Lui dis-je en souriant. Elle trouvera toujours un prétexte pour t'engueuler donc bon, et ça lui fait tellement plaisir de pouvoir se lâcher sur toi.

Je ne comprenais pas tout à fait comment Dylan pouvait encore être ici. Si j'avais fait le quart de ce qu'il faisait endurer aux profs, j'aurais été exclus définitivement. Peut-être qu'il a des connaissances, ou que le directeur est sympa, ou simplement que Dylan sait s'y prendre quand il est dans le pétrin. J'avais entendu un jour que notre prof de sciences voulait démissionner car il en avait marre de notre classe. Enfin, quand ils parlent de notre classe, ils parlent surtout de Dylan et de sa bande car il existe encore des gens comme moi qui, certes n'écoutent pas le cours, mais ne dérangent personne.

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• Un jour peut-être, j'oserai tout te dire •

Je lui souris. Après tout, c'est vrai. C'est inutile de connaître des théorème de maths quand on veut bosser dans la musique. A moins de sortir une chanson spécial Mathématique, mais c'est le flop assuré.

- Oui, j'avoue que là. Il y en a peut-être qui compte devenir prof de math ici. Enfin, c'est pas elle et son autorité qui donnera un bel aperçu du métier.

Je m'empêchai d'éclater de rire en mettant ma main devant ma bouche. Il était juste énorme comme gars. Il était superficiel, narcissique, et un tout petit peu égoïste. Le genre de macho qui faisait rêver les filles au lycée. J'avais entendu parler de sa réputation. Le "briseur de cœur" comme certaines filles le surnomment. Il était vrai que pas mal de filles avaient reçu des vents en demandant une relation sérieuse avec Dylan. Après tout, peut-être que les vraies relations n'étaient pas pour lui. Mais on reste pas au lycée toute sa vie, il était beau, jeune et recherché, il en profitait. Normal.

- Il faut croire qu'elle est aveugle. Lui répondis-je avec ironie. Une si bonne bouille si calme et polie, on ne peut pas lui en vouloir!

Dylan avait des yeux canons. Des yeux du genre éblouissants, pétillants. Quand on les regardait, on en avait le corps qui frissonnait. J’eus le malheur de croiser son regard, alors qu'il dessinait une gazelle.

- Heu oui.. Dis-je en remettant les pieds sur terre. Je suis assez timide, je n'aime pas que les gens ai des préjugés sur moi donc je me réserve.

Je lui souris, heureuse de ses compliments.

- Ah oui tu trouves? Merci c'est gentil. Inutile de te dire que toi aussi tu es beau, j'imagine que tu le sais déjà.

Il m'avoua qu'il savait qu'une tigresse dormait au fond de moi et qu'il voulait la découvrir. Je ne pu m'empêcher de rire doucement alors que je lui répondis avec un clin d’œil:

- Les tigresses sont sauvages et quand elles sortent, ça peut faire très mal, tu sais?

La vieille continuait de nous gueuler dessus. Mais en fait, elle n'avait sûrement pas dû remarquer que personne ne m'écoutait et que chacun s'occupait de son coté. Certains dessinaient, d'autres parlaient et parfois même, on voyait des boulettes voler. J'en reçu une dans le dos et j'entendis Caroline me dire de l’ouvrir. Je m’exécutai alors en remarquant que ma meilleure amie y avait écrit "BG, hein? ♥" Je lui répondis en souriant: "Oui à mort! Haha"

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• Un jour peut-être, j'oserai tout te dire •

Il faut croire que certaines personnes avaient encore de l'espoir et espérait encore nous apprendre des choses. Oui, ils sont croyants c'est gens. Essayez d'apprendre la vie à des merdeux sans éducations, c'est pas le pied. Je ne parlais ni de moi, ni de Dylan, ni de la classe. Car oui, selon notre prof de maths, notre classe était un cas désespéré. J'haussai les épaules avant de lui répondre en souriant:

- Tss. Les gens ont de l'espoir mais sachant qu'on croit pas nous-même en nous, ça va pas être facile pour eux.

Je lui fis mon plus beau sourire avant de lui répondre cash:

- Tu m'étonnes qu'elle est jalouse devant un tel degré de beauté!

Mon dieu. Ah ça venait du fond du cœur, ça! J'aurais peut-être dû me taire, pour une fille timide, je passe pour une fille cash. Merci la spontanéité. Finalement, il n'avait pas l'air perturbé. Il devait avoir l'habitude de recevoir des compliments de la gente féminine. Certes, je n'avais peut-être pas le pouvoir de charmer un gars en deux minutes, mais je savais rester moi-même avec n'importe qui au lieu de faire comme toutes ces filles qui jouent des rôles pour se rendre intéressante.

- Tu sais, je suis pas si timide que ça. Lui avouai-je. Je ne me lâche pas en public, le regard des autres m’effraie un peu et je me lâche uniquement devant Caroline parce qu'elle me connait par cœur.

Alors que je parlai d'elle, je reçu une boulette dans les cheveux. "Azy, fonce! <3(:" . Je me retournai vers Caroline en lui faisant un clin d'oeil avec un sourire. Je me retournai ensuite vers Dylan qui me dit que j'étais une jolie jeune fille.

- Jeune fille, oui. Modifiai-je. Jolie, ça reste à voir.

Je lui fis un sourire. J'avais l'impression de le connaitre depuis longtemps. Assez longtemps pou redécouvrir sa personnalité et son cœur de pierre. "Ma belle"? Mignon le surnom! J'aurais été flattée et heureuse si je n'avais pas entendu parler de sa réputation. Je pouvais être une de "Ses belles" parmi tant d'autres. Mais ça, je pourrai jamais en être certaines.

La prof nous hurla de sortir. Mon dieu. J'espérais qu'elle n'avait pas de mari. Mais si c'était le cas, il devait être sourd, obligé. Je me levai avec mon sac et mes affaires dans la main puis saisis celle que Dylan me proposait. Sa main était chaude et mon cœur commença à accélérer ses battements. C'était de la torture et du sadisme de rester avec lui alors que je savais très bien que jamais je ne gouterai à cette perfection humaine.

- Au revoir! Dis-je avec conviction à la prof.

Je me tournai ensuite vers Caroline qui, avec un immense sourire scotché au visage, me regarda sortir de la salle de classe avec Dylan, ou le plus beau gars du lycée.

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• Un jour peut-être, j'oserai tout te dire •

Je lui souris, ça c'était sûr, il avait bien confiance en lui.C'était peut-être ce coté égocentrique qui me plaisait, le genre de mec qui ne se laisse pas dépasser. Je ris lorsqu'il me dit que j'avais raison. Finalement, dire des trucs comme ça, cash, ça avait parfois du bon!

Dylan n'avait pas perdu de temps, en deux minutes on était dehors. Ben oui, faut bien en profiter: si la prof nous dit dehors, on sort, point. Je le regardai en souriant, comme à mon habitude lorsque j'étais avec quelqu'un que j'aimais beaucoup:

- Avoir confiance en soit quand on a un père qui nous descend toujours, c'est pas évident.

Je souriais malgré tout. Seuls Liam et Caroline, mes deux meilleurs amis, savaient à quel point la relation avec mon père était catastrophique. Je m'en étais pris des coups dans tête dès que je faisais quelque chose de mal. Je n'aimais pas parler de mon père et moi, simplement parce que je n'étais pas le genre de fille qui allait à la pèche aux compliments et qui aimait se faire plaindre. C'était pour ça que je ne parlais que très peu de moi.
Son compliment chassa les mauvaises pensées de ma tête. Si pour lui j'étais jolie, alors j'avais peut-être une infime chance de me rapprocher de lui.

- Merci. Lui dis-je en rougissant un peu.

Enfin dans le couloir, seuls. Sans un bruit. Sans prof qui hurle, sans élèves qui parlent, sans papiers qui volent. Il me dit que le calme faisait du bien. Il avait raison. Le niveau sonore était monté en décibels et ça agressait les oreilles.

- Tu m'étonnes. Lui répondis-je en me posant contre le mur. Un jour elle nous rendra sourde.

Ça faisait du bien d'être un peu rassurée quant à notre visite chez le proviseur car je n'y étais jamais allée et cette pensée m'angoissait un peu.

- Sage comme je suis, il ne me dira rien. Lui dis-je avec un clin d’œil.

Je vis son entrée fracassante chez le proviseur qui lui valut un fou rire de ma part. Je n'avais pas pu me retenir, car je n'aurais jamais pensé qu'il entre ainsi en parlant comme ça au principal. Ce dernier ce retourna, outré. Je cru d’abord que c'était à cause du comportement de Dylan, mais non. Simplement parce que j'étais là aussi. C'est avec un immense sourire que je me vis m'assoir sur les genoux de Dylan. Le proviseur me fit signe d'aller fermer la porte. A contre-cœur, je me levai pour lui obéir alors que je retournai sur les genoux chaud de Dylan.

- Qu'est-ce que t'as fais encore, toi? Demanda le proviseur à l'adresse de Dylan.

Je me tournai vers lui alors qu'il avait la tête près de mon épaule, attendant de voir s'il allait le provoquer ou lui parler simplement.

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Dylan s'excusa du fait d'avoir évoquer les relations conflictuelles avec mon père. Mais je ne suis en voulais pas. Sincèrement, comment pouvait-on en vouloir à une tête d'ange? Il était beau, il était charmant, gentleman, attachant, attendrissant. Mes les adjectifs n'étaient pas encore assez forts. A ce moment-là, je me demandai: Pourquoi. Pourquoi je m'accrochais à un garçon qui n'était pas du même monde que moi? J'étais dans mes pensées, en me disant qu'après tout, les mondes finissent par se rejoindre. Les personnes aussi. Et peut-être, pourquoi pas, que mon chemin croisera à nouveau celui de Dylan.
Je lui avais souris à ses compliments avant de lui répondre simplement;

- Merci Dylan, t'es trop mignon. Lui dis-je en souriant. Des sons que tu aimes? Comme quoi?

Son sourire divin, ses cheveux soyeux, son rire magique, ses yeux pétillants. Tout cela me plongeait dans une atmosphère détendue, presque familière, comme si j'avais déjà vécu des souvenirs avec lui.

Je souris lorsqu'il posa la tête sur mon épaule en expliquant au proviseur les raisons de notre venue. Je sentis ses bras se fermer autour de ma taille, décrochant un sourire de ma part, même s'il ne le voyait pas. C'était incroyable comme ses mains étaient chaudes, elles avaient réchauffé les miennes en peu de temps et à présent, je les sentais sur ma taille. Alors que j'étais plongée dans un rêve amoureux, le visage du principal s'esquissa d'un sourire avant de répondre calmement:

- Ha lala. Fit-il d'un air faussement désespéré. Qu'est ce qu'on va faire de toi?

Il feuilleta son ordinateur avant de poursuivre:

- Je vois que vous étiez en maths. Je commence à connaitre votre prof. Elle m'envoie la moitié d'une classe à chaque heure, elle. Bon, ça va pour cette fois, vous pouvez y aller.

Je le gratifiai d'un sourire avant de me lever en récupérant la main de Dylan. Le proviseur nous demanda toute fois de ne pas trop trainer dans les couloirs sous peine de colles par les CPE. Après être sortis du bureau, je regardai Dylan dans les yeux:

- On a eu chaud! Lui dis-je en souriant. Enfin il est sympa, ça va.

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Je lui souris tout en marchant vers le self, toujours sa main dans la mienne. Sauf que je ne voulais pas la lâcher. Sa main et sa présence me donnaient beaucoup de confiance en moi que je n'avais jamais ressenti auparavant. Il avait tellement de charisme et de peps qui se dégageait de lui que le temps passait vite. Tout ce positif, cette atmosphère ainsi que l'ambiance me faisait redouter le visage de la montre. Sur le chemin, il me dit qu'il aimait beaucoup le son de ma voix. Je n'entendis que ça, juste ça. Ça me mettait dans un état second, comme si j'étais déjà morte, et qu'on m'avait emmené dans mon paradis.

- Merci. Lui répondis-je avec un sourire ineffaçable. La musique est ma passion, j'adore écouter et chanter!

Je me rendais vite compte que j'étais en train de me confier à lui. Il dégageait de la confiance, ou peut-être que l'amour me rendait aveugle. Mais si c'était le cas, je ne voudrais jamais récupérer ma vue.

- A vrai dire, j'ai un peu faim aussi. Lui avouai-je. Mais le self est fermé

En fait, je ne savais pas où il avait l'intension d'aller. Soit le réfectoire était fermé, auquel cas il aurait fallu prendre un truc à manger et partir sans qu'on nous voit, soit la boulangerie qui était à coté avait ouvert ses portes, auquel cas il aurait fallu être discret pour sortir. Dans les deux cas, il ne fallait pas faire beaucoup de bruit. Je savais très bien que si nous nous faisions prendre, on risquait gros. Mais je ne pouvais pas louper une sortie avec Dylan.

Je le regardai marcher. Il avait l'air confiant, stratège et manipulateur. Enfin, dans le bon sens. Après ce qui s'était passé avant, je remettais en cause ma théorie sur les mondes. Peut-être que finalement, Dylan m'étais accessible? Cette pensée ne manqua pas de me faire sourire à nouveau.

- Tu veux aller manger quoi, et où? Lui demandai-je pour arrêter de réfléchir.

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• Un jour peut-être, j'oserai tout te dire •

Je lui souris en rougissant lorsqu'il me demanda de lui chanter quelque chose. J'étais timide, j'osais chanter devant ma caméra mais pas devant les gens. C'est alors que je me tournai vers lui pour lui avouer que je ne voulais pas risquer de perdre cette belle image qu'il avait de moi lorsque je vis ces yeux plein d'attention. Après tout, s'il voulais m'entendre, je ne voyais pas pourquoi il ne pourrait pas être mon premier public. Je toussais doucement avant de commencer à changer un air des One Direction:

- You'll never love yourself half as much as I love you. You'll never treat yourself right darlin' but I want you to. If I let you know I'm here for you. Maybe you'll love yourself like I love you, oh. I've just let these little things slip out of my mouth because It's you, oh It's you, It's you. They add up to and I'm in love with you.. And all these little things. ♪

Parce que ce que je venais de chanter convenait à la situation, je ne pu m'empêcher de lui sourire en le regardant dans les yeux. Je détournai le regard vers le fenêtre pour ne pas rougir à nouveau. Mon regard posé sur la boulangerie en face, il me demanda si je voulais un sandwich de la boulangerie. Je lui hochai la tête avant de lui répondre:

- Oh oui, j'ai trop faim!

Je l'écoutai me dicter son plan comme un stratège des jeux en ligne. Après tout, il y jouait peut-être hein! Je lui souris et étouffai un rire en comprenant qu'il était sérieux. Je lui fis donc un signe comme les militaire avant de lui sourire:

- A vos ordres chef!

Lorsqu'il voulu partir pour aller au secrétariat. Ma main le retint. Il se retourna plutôt violemment en sentant son bras être retenu. Je m'approchai de lui pour lui faire un bisou sur la joue avant de lui chuchoter en souriant:

- Reviens de cette mission vivant.

Puis je m'éloignai en riant pour aller vers la grande porte d'entrée.

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• Un jour peut-être, j'oserai tout te dire •

Je soupirai intérieurement lorsqu'il me déclara que c'était un bon choix. Au moins, j'avais eu bon sur un point. Cette chanson venait du fond du cœur. C'était une chanson que me chantais Liam quand j'étais triste. A cet instant, j'eus une pensée pour Liam qui n'aurait pas du tout aimé que je sois toute seule ici avec Dylan. Ce Dylan qu'il déteste tant. Après tout, on ne contrôle pas ses sentiments. Des sentiments? J'ai dis ça? Oui, peut-être. Et alors? Oui, j'avais des sentiments pour Dylan que je n'assumais pas forcément parce que je doutais du fait que ce soit réciproque, tout simplement.

- Merci. Lui répondis-je. En fait, mon meilleur ami fait parti du groupe alors c'est vrai que je connais beaucoup leurs chansons.

Inutile de préciser que je parlais de Liam. Vu qu'il avait été au lycée ici, il était évident que je parlais de lui. Enfin bref, je tentai d'effacer Liam de ma mémoire un court instant pour ne pas gâcher le moment privilégié que j'avais avec Dylan. Je lui souris lorsqu'il m'appela "Petit soldat". Sympa le petit surnom :3 Je lui souris avant de lui répondre en souriant:

- Je l'espère, mon commandant.

Délire ridicule, soit. Mais ça me plaisait quand même. J'arrivais près de la porte en attendant quelques secondes avant de voir une lumière verte. La voie était libre, on pouvait passer. Je lui tins la porte lorsqu'il passa en courant, récupérant ma main au passage. Après avoir couru jusqu'à la boulangerie, je jetai un coup d’œil discret derrière mon épaule pour voir si quelqu'un nous avait vu. Personne.
Je le regardai, impressionnée par sa galanterie. Il était trop gentil;

- Je voudrais bien un Orangina et du chocolat s'il te plait. Lui demandai-je en reprenant mon souffle.

L'Orangina, le chocolat et moi, toute une histoire d'amour. Je m'assis à une table dans la boulangerie en regardant Dylan.

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Il fit la relation entre ma voix et celle d'une sirène. Je lui souris, flattée de voir qu'il aimait ma voix.

- Ah oui? Dommage que tu ne sois pas un marin alors, j'aurais pu t'attirer!

Non pas dans le sens où je voulais qu'il meurt mais dans le sens où je voulais l'attirer vers moi. J'avais pris un peu plus confiance en moi en étant avec lui, simplement parce que pour une fois en dehors de Liam et Caroline, je me sentais exister pour quelqu'un. J'étais contente de voir que finalement, je pouvais lui plaire, même si ça ne pouvait être que physique ou vocalement, au moins quelque choe lui plaisait chez moi.

- Oui, c'est Liam! Lui répondis-je avec un large sourire. Il prenait des cours de musique avec moi au lycée.

Fut un temps. Avant qu'il fasse X-Factor et qu'il parte du lycée.Enfin bref, je n'avais pas envie de repenser à ça et je me tournai vers la vendeuse qui demanda ce qu'on voulait. Dylan alla lui commander à boire et à manger tandis que je regardais la neige tomber dehors. Il revint avec du Coca, un Orangina, un éclair et un pain au chocolat. Je lui souris lorsqu'il s'excusa de ne pas avoir de chocolat en tablette ici.

- Je m'en doutais qu'il n'y en avait pas, un pain au chocolat c'est très bon aussi. Lui répondis-je en regardant la viennoiserie. Merci beaucoup!

Je me demandais comment j'avais pu atterrir ici. Il était charmant, beau gosse, enfin tout ce que je pouvais vouloir. J'aimais vraiment beaucoup Dylan mais j'étais trop timide pour lui faire part de mes sentiments. Je commençai à manger alors que je le vis me regarder. Son regard était ensorcelant et je pouvais le contempler du matin au soir sans m'en lasser.

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J'éclatai de rire à sa remarque. Il avait un humour complètement décalé, ce qui me plaisait beaucoup. Je l'imaginais en mode marin avec le bateau et la marinière. Cette pensée m'effraya autant qu'elle me fit rire.

- Les sirène sont envoûtantes, elles peuvent convaincre n'importe qui. Lui répondis-je avec un clin d’œil.

Passer du temps avec Dylan, c'était assez sadique. Je ne voulais pas le regarder, de peur qu'il sache. Je ne voulais pas tenir sa main, de peur qu'il la lâche. Je ne voulais pas qu'il me prenne pour une fille facile. Être avec Dylan, ça remettait toute ma personnalité et mes sentiments en question. Il complimenta de nouveau ma voix, me faisant devenir toute rouge.

- Merci!

Bien sûr, je me sentais bien ici, avec lui. J'aimais le contact de sa main sur la mienne. Son sourire et son regard posé sur moi. Après plusieurs déceptions sentimentales, on commence à désespérer. Puis un jour, quelqu'un arrive dans votre vie et change tout. Cette personne vous fait oublier le passé, vivre le présent et imaginer un futur différent.

Je crus m'évanouir lorsqu'il me proposa de finir l'après-midi chez lui. C'était juste incroyable. Il venait de m'inviter, moi. Moi, la fille qu'il n'avait jamais remarqué avant aujourd'hui. Je lui fis un immense sourire.

- Avec plaisir!

Je me levai avec mon pain au chocolat entamé dans la main. Je fis un sourire à la vendeuse pour lui dire au revoir avant de sortir de la boulangerie avec Dylan. Je ne savais pas où il habitait, ni comment c'était chez lui. Mais on m'avait dit qu'il habitait un très joli logement en plein cœur de Londres.

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Je lui souris. Les sirènes étaient belles, envoûtantes et charmeuse. Si pour lui je correspondais à l'image d'une sirène, alors j'étais contente, et flattée. Ces petits surnoms qu'il me donnait me rapprochaient toujours un peu plus de lui. J'aimais vraiment la manière dont il me parlait, comme si je comptais à ses yeux.

Après être sortis de la boulangerie, nous nous étions dirigé vers le centre ville. Là où tous les magasins sont ouverts, là où tous les violeurs sont de sortis, là où tous les SDF vous prennent la manche pour vous voler de l'argent. Ce centre ville faisait peur mais après-tout, Londres était aussi réputé pour avoir les plus belles histoires encrés dans la ville.
Je sentis la main de Dylan caresser la mienne, je lui souris avant de prendre son bras pour le mettre sur mon épaule. Ça m'était venu comme ça, mais j'aimais beaucoup être entourée de ses bras. Et puis, en hiver, on se réchauffe comme on peut!

Lorsque nous sommes arrivés chez lui, je crus halluciner. C'était super beau, la déco était génial et les membres magnifique. Je lui souris en regardant tout autour de moi.

- C'est beau chez toi! Commentai-je en souriant.

Je mis ma veste par dessus la sienne sur une chaise alors qu'il me demanda si je voulais visiter.

- Oui je veux bien. Lui répondis-je en le regardant.

L'appartement était très beau, bien agencé et bien décoré. Certes, il y avait un peu de bazar mais après tout, c'est ça les appartements étudient. Surtout pour un garçon!

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Dylan me fit visiter un appartement très joli, même si deux trois affaires trainaient, ça faisait masculin et j'aimais bien ce genre de désordre du moment que ce n'était pas des culbutes qui trainaient par terre entre les débris de vieux aliments comme on en voyait beaucoup dans les autres appartements d'adolescents. J'admirais chaque pièce de chez lui en me disant que peut-être qu'un jour j'aurai l'occasion d'y retourner.

Après être redescendu, il me remercia de mes compliments que je ne cachaient pas. Il alla s'assoir sur le canapé en tapottant un coussin à coté de lui. C'est avec un immense sourire que j'allai m'assoir près de lui en le regardant, toujours amoureusement. Ma main toujours ancrée dans la sienne, je ne voulais pas la lâcher.

- Moi j'aime beaucoup comme ça!

Je lui souris, car il était impossible pour moi de résister à un tel charme. Je luttai pour ne pas regarder ses lèvres qui appelait les miennes. J'évitai de le regarder un court instant pour tenter de penser à autre chose. Je me rappelais de cette phrase qu'il avait dite en cours. Lorsqu'une fille venait de se mettre en couple avec un de ses amis, il avait finit par crier dans la classe en voyant cette fille manger un kinder, qu'il fallait que son ami fasse attention car manger du chocolat était plus doux qu'un baiser. Cette phrase venant de lui m'avait assez marqué dans le sens où s'il savait ça, c'est qu'il avait déjà eu la preuve plus tôt.

Je sortis le pain au chocolat en en coupant un morceau avant de le manger.

- Tu invites souvent des filles chez toi? Lui demandai-je en souriant.

J’espérais juste de ma être une fille de plus pour lui.

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